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Association de Formation
pour la Santé
Région Nantaise
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Expert :
Jean Jo Aubron
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Animateur :Louis jarnet
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Les objectifs de la soirée :
-savoir donner des conseils
judicieux à des patients désireux de vouloir voyager à l’étranger : donc
hiérarchiser les risques et les pays : connaissance des vaccins, prévention
de certaines maladies ( paludisme, turista,
morsure d’animaux, etc. )
- savoir prescrire des médicaments nécessaires et
leur bon usage
- savoir proposer une chimioprophylaxie
du paludisme
Pré tests et post tests
1) la prescription à un voyageur en partance pour l’ Afrique d’un anti-diarrhéique type Lopéramide
est nécessaire :
jamais toujours parfois
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...Parfois
Sans être nécessaire, le lopéramide
peut atténuer ou écourter une forme légère et éventuellement, peut être
utilisé quand la diarrhée est particulièrement gênante au cours d’un
déplacement par exemple.
Par contre dans les formes sévères, fébriles ou avec selles glairo-sanglantes, ou prolongées au
delà de 48 heures, le lopéramide est
dangereux et une consultation médicale est recommandée.
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2) La mefloquine
(Lariam°) est le seul médicament de référence pour
la chimioprophylaxie du paludisme dans les pays
classés en zone 2 ( chloroquinorésistance
).
Vrai Faux
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Faux : 2 autres possibilités
La prévention
recommandée en France pour les pays du groupe 2 à chloroquino-résistance
modérée est
l’association chloroquine- proguanil ( Savarine°),
ou en alternative
l’association atovaquone-proguanil
( Malarone° ).
Les recommandations
britanniques ne différencient pas les pays de "groupe 2" et les
pays de "groupe 3" ; elles considèrent que la chloroquinorésistance est élevée et proposent la méfloquine 5Lariam°) en 1er choix.
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3) Le risque parfois mortel pour
un voyageur métropolitain français ( paludisme
d’importation ) est surtout lié au paludisme contracté en Asie du Sud- Est où
le paludisme est multirésistant…
Vrai Faux
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Faux
Bien que le paludisme
contracté en Asie du Sud Est puisse être mortel, ou les zones de multirésistance sont essentiellement dans les régions
frontalières de la Thaïlande avec les pays voisins, le
risque est beaucoup plus important en Afrique où le paludisme est plus
répandu ( 90 %).
Par ailleurs la chimioprophylaxie adaptée, si elle
ne protège pas d’une manière absolue, elle prévient les formes graves.
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4) Un émigré adulte originaire des
régions du Sahel de longue date en France n’est pas obligé de se prémunir
contre le paludisme lors de séjours en vacances dans son pays d’origine car il
est relativement bien protégé par une immunité acquise dans son enfance ?
Vrai Faux
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Faux,
un émigré qui a quitté
son pays depuis plus de 2 ans environ a perdu son immunité acquise et doit
donc se prémunir comme un « sujet neuf »(les 2/3 des cas importés
sont des sujets originaires de l'Afrique sub-saharienne)
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5) Faut-il prescrire un
antibiotique systématiquement dans la turista ?
Vrai Faux
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Faux
L’antibiothérapie est inutile
dans les formes légères , la turista
étant due en majorité à des infections ou toxi-infections bactériennes
à E. coli enterotoxigène surtout, ou
encore à des virus.
Par contre, dans les formes moyennes ou sévères, en particulier fébriles,
il faut avoir recours de préférence à une fluoroquinolone,
type ciprofloxacine, pendant 3 jours en 2 prises ou en 1 prise
unique à double dose.
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6) L' Atovaquone-proguanil (Malarone°) n’a pas sa place dans le traitement du
paludisme, hormis pour certains pays bien définis par l’O.M.S..
Vrai Faux
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Faux
L'Atovaquone-proguanil
(Malarone °) est toujours un recours
ou traitement de 2ème ligne, en cas de contre-indication ou risque
particulier avec :
la doxycycline
dans les zones frontalières entre la Thaïlande et le Cambodge, le Laos ou le
Myanmar
la méfloquine
pour un séjour en pays de zone 3
la Savarine°
pour les pays du groupe 2
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7) La prescription d’un traitement
que le voyageur peut s’administrer lui-même en cas de fièvre lors de son
séjour en Afrique ( ou en Amérique du Sud ) pour
traiter une crise supposée de paludisme est :
- une bonne pratique
- une aberration, une chose interdite
- tout à fait inutile
- exceptionnellement
utile
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Un traitement
« de réserve » peut être utile mais doit rester l’exception
et s’impose qu’en l’absence de possibilités de prise en charge
médicale dans les 12 heures.
Il peut se justifier
dans les circonstances qui incitent à ne plus poursuivre la chimioprophylaxie antipalustre,
telles que les voyages fréquents et répétés ou une expatriation très
prolongée.
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8) La vaccination contre la fièvre
jaune est obligatoire ; dans les pays concernés ,
pour les femmes enceintes , en raison de risques d’embryo-foetopathies
, il est justifié de faire un certicat de contre indication ?
Vrai Faux
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Faux
La vaccination contre
la fièvre jaune est surement déconseillée pendant toute la durée de la
grossesse, mais, si le séjour ou le voyage en zone
d’endémie ne peuvent être reportés, la vaccination est nécessaire en
raison de la létalité élevée de la maladie
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9) Un patient porteur du virus VIH
peut être vacciné contre la fièvre jaune
Vrai Faux
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Faux :
tout état
d’immunodépressif, quelle qu’en soit l’origine, contre indique la
vaccination contre la fièvre jaune ( vaccin
vivant atténué), il convient d’inciter un patient immunodéprimé non vacciné à
choisir une destination de voyage située hors de la zone de risque amaril.
Vrai :
toutefois, un
patient porteur du virus VIH, non encore immunodéprimé avec des CD4
normaux, supérieurs à 500 peut être vacciné après avis de l’interniste.
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10) La vaccination contre :
.... l’hépatite A est recommandée pour tout séjour dans un
pays où l’hygiène est précaire
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Vrai,
toujours recommandée
là où l’hygiène est précaire et à partir de 1 an.
L’examen sérologique préalable n’a d’intérêt que pour les personnes ayant des
antécédents d’ictère, ou ayant vécu en zone d’endémie ou nées avant 1945.
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.... l’hépatite B n’est pas systématiquement
recommandée
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Faux
en dehors des
recommandations du calendrier vaccinal ( enfants,
professions de santé, conduite à risque ) elle est recommandée pour des
séjours fréquents ou prolongés dans les pays où l’accès à des soins de
qualité est aléatoire
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.... la typhoïde n’est pas recommandée
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Faux
recommandée pour les
séjours prolongés ou dans de mauvaises conditions dans des pays où l’hygiène
est précaire
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Premier cas
Monsieur L 52 ans, en bonne santé,
part au Mali faire une randonnée à pied en petit groupe, avec projet de
bivouac dans les villages éloignés des grandes villes. Le départ est prévu en
mars.
Quels conseils,
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quelles prescriptions ?
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vaccinations
- vaccination contre la fièvre jaune, obligatoire
- vaccinations DT polio à jour
- hépatite A
- hépatite B
- typhoïde
la vaccination contre la
méningite A n’est pas recommandée (séjour dans un pays "de la ceinture
de la méningite" où il existe en saison sèche -Décembre à Juin- des
risques épidémiques habituellement de sérogroupe
A, mais séjour de courte durée avec peu de contact avec la population
locale)
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ordonnance
chloroquine 100 – proguanil 200
(Savarine° )
1 cp
tous les matins à commencer la veille du départ, et à poursuivre 4
semaines au retour 2 Bt (28)
paracétamol 500
2 cp
x2 à 3 fois par jour 1Bt (20)
lopéramide
2 gélules la première prise ,
puis 1 à chaque selle liquide, sans dépasser 8 par jour. 1 Bt
(20)
ciprofloxacine 500( Ciflox° )
1 cp
matin et soir pendant 3 à 5 jours 1 Bt ( 10 )
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Deuxième
cas
Quels conseils,
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quelles prescriptions ?
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vaccinations
- vaccinations DT polio à jour
- hépatite A
- hépatite B
- typhoïde
- la vaccination contre l’encéphalite japonaise n’est
pas recommandée ( séjour non prolongé
en zone rurale et hors de la mousson )
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ordonnance
doxycycline 100
1 gélule tous les matins, au
cours du repas, à commencer la veille du départ, et à poursuivre 4
semaines au retour 2 Bt ( 28)
paracétamol 500
2 cpx2 à 3 fois par jour
1 Bt ( 20 )
lopéramide
2 gélules la première prise ,
puis 1 à chaque selle liquide, sans dépasser 8 par jour. 1 Bt ( 20 )
ciprofloxacine 500 ( Ciflox° )
1 cp matin et soir pendant 3 à 5 jours
1 Bt ( 10 )
amoxicilline 1000
1 gel x 2 fois par jourpdt 6 jours 1 Bt
( 12 )
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Troisième
cas
Quels conseils,
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quelles prescriptions ?
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vaccinations
- vaccination « à jour » contre la fièvre
jaune (/ les 10 ans )
- vaccinations DT polio à jour
- hépatite B
- typhoïde
- la vaccination contre l’hépatite A n’est pas
nécessaire, on lui a déjà fait une sérologie, il est né en 1940.
- La vaccination contre la méningite A ne le concerne
pas, il ne vivra pas dans la région de la « ceinture de
la méningite"
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ordonnance
méfloquine 250
( Lariam° )
1 cp
chaque semaine , à jour fixe, à commencer 10 jours avant le départ et à
poursuivre 3 semaines au retour 3 Bt ( 8)
paracétamol 500
2 cpx 2 à 3 fois par jour
2Bt( 20 )
ciprofloxacine 500 ( Ciflox°
)
1 cp matin et soir pendant 3 à 5 jours
1 Bt ( 10 )
amoxicilline 1000
1 gel x2 fois par jourpdt 6 jours 1 bte (12)
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CONSEILS MÉDICAUX POUR UN
SÉJOUR A L’ÉTRANGER
(En
conditions précaires)
Recommandations sanitaires pour les voyageurs 2002 (d’après BEH N° 24 / 2002)
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- FIEVRE JAUNE : obligatoire pour les pays de la zone intertropicale d’Afrique et
d’Amérique du Sud (à effectuer dans un centreagréé
avec rendez vous), le certificat de
vaccination international est exigé, il est valable 10 ans.
Déconseillée pendant toute la durée de la grossesse, excepté
si le séjour ne peut être reporté,dans
ce cas la vaccination est nécessaire.
Liste des
centres de vaccination anti amarile
- DIPHTERIE-TETANOS-POLIO : recommandée, rappel tous les 10 ans.
- TYPHOÏDE : recommandée sans exception,
(protection pendant 3 ans)
- HÉPATITE B impérativement
(maladie
de la promiscuité aussi) (2 injections
à 1 mois d’intervalle sont à prévoir)
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- HÉPATITE A
: conseillée, sachant que les habitués des voyages précaires sont
généralement déjà immunisés, une prise de sang peut aider à en déterminer
la nécessité .
- MÉNINGITE C :
conseillée pour les séjours de février à mai en Afrique
sahélienne (se renseigner pour le Brésil, l’Inde et le Népal)
- RAGE
: conseillée si le séjour est
prolongé ou aventureux et en situation d’isolement ( =
à plus de 48 h d’un centre antirabique ) dans un pays à haut risque ( surtout en Asie et notamment en
Inde ) (chiens errants semi-sauvages ). La vaccination préventive ne
dispense pas
d’un traitement curatif qui
doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d’exposition
rabique
- CHOLERA
: les mesures d’hygiène élémentaires et les précautions alimentaires de base sont suffisantes.
- ENCEPHALITE JAPONAISE
:conseillée uniquement pour les séjours prolongés en zone rurale et pendant la mousson en Asie
du Sud et de l’Est ( centres agréés )
- ENCEPHALITE A TIQUES :conseillée pour les séjours en Europe Centrale, de l’Est et du Nord en zone rurale et
forestière, au
printemps ou en été.
Le paludisme (ou
malaria) est la maladie infectieuse la plus répandue dans le monde, avec 1,5
millions de morts par an, dont 90% en Afrique Chaque année, plus de 7000 voyageurs
français sont infectés par le
paludisme avec une vingtaine de décès ; les
sujets non immuns de type « expatriés » sont particulièrement vulnérables. Le
risque de présenter
un « paludisme d’importation » est 20 fois
plus élevé en Afrique qu’en Amérique du Sud ou en Asie. Plus de 2 / 3 des cas importés en France surviennent
chez des sujets originaires d’Afrique subsaharienne. Même en 2003 le paludisme est toujours une urgence
thérapeutique. Actuellement, il n’existe
aucun médicament capable de conférer une protection absolue contre le paludisme
et celui-ci peut être mortel si son traitement est retardé. la maladie infectieuse la plus répandue dans le monde 1,5 millions de morts par an, dont 90% en Afrique.
a) Traitement préventif du
voyageur
à
indispensable
Sur ordonnance, variable selon le lieu, les zones de chloroquino-résistance et la durée du séjour ; c’est
dire toute l’importance d’un avis expérimenté pour le meilleur
choix entre plusieurs schémas :
Pays
du groupe 1
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chloroquine
( nivaquine 100 )
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Pays
du groupe 2
chloroquinorésistance
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chloroquine
1 cp + proguanil ( paludrine 100) 2cp = Savarine°
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Pays
du groupe 3
multirésistance
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méfloquine (
= Lariam° 250 )
ou Savarine°, si contre-indication au Lariam°
doxycycline pour les zones frontalières de la Thaïlande.
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Malarone °(1 cp =
1 cp de atovaquone +
1 cp de paludrine )
est toujours un recours ou traitement de 2ème ligne,
seulement pour des séjours de courte durée de moins de 3 mois en cas de contre-indication ou risque particulier
avec :
- la
doxycycline dans les zones frontalières entre la
Thaïlande et le Cambodge, le Laos ou le Myanmar
- la
méfloquine pour un séjour en pays de zone 3
- la
Savarine° pour les pays du groupe 2
Le
médicament retenu est à commencer la veille du départ, à raison de 1 comprimé
tous les matins après le repas, il doit être continué tous les jours le temps
du séjour et poursuivi 4 semaines au retour, pour malarone
poursuivre seulement 7 jours après le retour.
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Exception pour le Lariam°, qui doit être commencé au moins 10 jours avant le
départ ( pour tester la tolérance ) et à raison de 1
comprimé par semaine, à jour fixe, ( il existe des contre
indications limitant l’emploi, lire sereinement les effets indésirables
).
b) lutter contre les moustiques :
Porter, dès la tombée du soleil, des vêtements recouvrants
Appliquer, dès la tombée du soleil, un produit répulsif
Pulvériser un coup de bombe insecticide avant de se coucher
sous une moustiquaire imprégnée,
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Le moustique anophèle pique de
préférence dès la tombée du soleil et la nuit, son vol est silencieux et sa
piqûre indolore.
c)
Traitement présomptif
L’auto traitement par le
voyageur d’une fièvre suspectée de cause palustre doit rester l’exception et ne s’impose qu’en
l’absence de possibilité de prise en charge médicale dans les 12 heures, pour
des circonstances bien précises ( voyages fréquents et répétés ou une
expatriation très prolongée )
Ce médicament de réserve peut être :
- méfloquine :
3 comprimés, puis 2
comprimés 6 à 8 heures plus tard, puis 1 comprimé 6 à 8
heures plus tard.
- ou
quinine ( celle-ci étant le
seul antipaludique indiqué chez les nourrissons et les femmes enceintes
- ou
Malarone ( atovaquone 250 – proguanil
100 )
4 cp
en 1 prise unique / jour, au cours d’un repas, pendant 3 jours de suite
- l’halofantrine ( Halfan° ) n’est à priori plus conseillée dans
le cadre de l’auto traitement
Contacter une structure de
santé dès que possible
Un traitement de réserve ne doit jamais être pris au retour en France.
Dans
les 2 mois qui suivent le retour penser systématiquement au paludisme devant
tout tableau fébrile, même expliqué.
Sur les 42 millions de personnes VIH + vivants
dans le monde à la fin 2002, l’Afrique sub-saharienne en comptait 30 millions.
Il y a 14 000 nouvelles infections par jour sur la planète. Il y a déjà
eu 25 millions de décès depuis 20 ans avec 3,1 millions de morts en
l’an 2001.
En France, on estime à 120 000 à 150 000 VIH + et à 20
000 malades du sida ; 4 000 à 6 000 nouvelles infections chaque année
Il ne se transmet pas par …..les moustiques ! ni par
les contacts de la vie courante (
transports publics, poignée de main, baiser,
caresse, repas partagé, vaisselle, toilettes, linge, vêtements, toux,
éternuement, etc...) mais bien :
- par
les liquides sexuels : sperme, sécrétions cervico-vaginales, lors des
rapports non protégés
- les
relations bucco-génitales et bucco-anales ne
sont pas dénuées de risques
- par
du sang infecté mis en contact avec son propre
sang
- par
une transfusion de « sang mal contrôlé »
- par
une injection avec du matériel mal nettoyé et non désinfecté
- et
aussi par la mère à son enfant lors de l’accouchement.
donc respecter les règles :
« pour le palu la moustiquaire »
« pour
le sida les préservatifs »
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Sous
les tropiques comme en France, la seule prévention efficace des infections
sexuellement transmissibles ( IST ), notamment du
sida, repose sur l’utilisation systématique des préservatifs lors de tout
rapport sexuel.
Actuellement, une seule MST peut être prévenue par
vaccination : l’hépatite B
- 1,2
milliard de personnes n’ont toujours
pas d’accès
permanent à l’eau potable
et 2,4 milliards ne bénéficient pas de systèmes
d’assainissement fiables, soit 1 habitant de la planète sur 2.
- 1
enfant sur 3 est malnutri, 30 000
enfants de moins de 5 ans meurent chaque jour, des effets combinés de la malnutrition et des
maladies infectieuses et parasitaires.
- 840millions
de personnes souffrent de la faim ou de malnutrition
.
- shigelloses
( dysenterie aiguë =
diarrhée + sang + fièvre )
- amibiase intestinale
(dysenterie aiguë = diarrhée + sang + glaires et
sans fièvre)
- choléra
(diarrhée très liquide sans fièvre )
- fièvre typhoïde (
fièvre élevée etc…) et autres salmonelloses
- giardiase
(
ou
lambliase ) ( diarrhée aiguë sans fièvre)
- hépatite virale A, E, etc.
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- lopéramide , ou acétorphan ( tiorfan°
)
- tout en veillant bien à la réhydratation avec
des boissons abondantes (salées ou sucrées), thé, alimentation légère à
base de riz, sels de réhydratation orale.
- avoir recours à la ciprofloxacine
en cas de diarrhée fébrile et persistante.
- en sachant appeler un
médecin en cas de sévérité.
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- A partir du 8ème
jour, toute diarrhée fébrile doit faire évoquer de principe un accès
palustre de primo-invasion.
- Se méfier des tableaux
de diarrhée fébrile avec selles glairo-sanglantes,
ou prolongées au delà de 48 heures, ou
avec déshydratation. à
shigellose
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- la shigellose
est une diarrhée sanglante avec fièvre, elle peut être grave
- la shigellose
est la dysenteriela plus fréquente,
l’amibiase est beaucoup plus rare
- le choléra donne des
émissions aqueuses abondantes ( eau de riz )
sans fièvre
- une fièvre typhoïde
peut donner une diarrhée de tout type, mais quasiment toujours fébrile
- si une diarrhée dure
plus de 48 heures ce n’est pas un
toxi-infection. Avis médical.
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une dysenterie ( =
une diarrhée + glaires + pus + sang
) évoque :
- une shigellose s’il
existe de la fièvre ( voire une typhoïde )
- une amibiase intestinale s’il n’existe pas de fièvre.
Pour mieux comprendre
Au cours d’une diarrhée aiguë, 2 mécanismes principaux sont responsables de
l’activité pathogène des agents responsables :
- un mécanisme « invasif »
est suspecté devant un tableau dysentériforme ( avec + / - glaires, sang, pus )
accompagné de douleurs abdominales ( épreintes, ténesme, faux
besoins ) et de fièvre. La cause est souvent bactérienne ( shigelles, salmonelles, Campylobacter, E. coli entéro-hémorragiques )
parfois parasitaire.
- un mécanisme « toxinique » est suspecté devant une
diarrhée simple, non sanglante, ou même devant un tableau cholériforme
réalisant une diarrhée hydrique abondante, d’installation rapide,
habituellement sans fièvre ni douleurs abdominales, volontiers
accompagnée de vomissements. Les bactéries productrices de ces toxines
sont très diverses ( E. coli entérotoxinogénes, staphylocoque, Vibrio cholerae …). Il
existe également des infections virales avec une diarrhée liquide
abondante accompagnée ( ou non ) d’une
fièvre.
Le
Rotavirus est la cause majeure de diarrhée infantile
dans le monde. Les diarrhées simples , non
sanglantes, ont une origine virale dans 60 % des cas ( rotavirus, entérovirus..)
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