Association
de Formation pour la Santé Région
Nantaise |
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Comptes rendus années
antérieures
GROUPE DE PAIRS –
OCTOBRE 2015 Bilan étiologique devant des sueurs
nocturnes Lauriane Bretaudeau |
Sudation
nocturne peu marquée
-
contrôler
les conditions de sommeil (chambre surchauffée, literie trop chaude…)
-
l’alcool
-
les
médicaments
-
hypersudation
focale (palmaire, plantaire, axillaire)
Sudation
nocturne marquée
-
fièvre,
perte pondérale ou autres symptômes et argument cliniques : rechercher
o
infections
chroniques (BK, brucellose, endocardite, ostéomyélite, abcès, VIH, paludisme)
o
lymphome,
tumeurs solides (K prostate, adénocarcinome rénal, tumeur germinale, K
médullaire thyroïde)
-
pathologie
endocriniennes (hyperthyroïdie, diabète et hypoglycémie, phéochromocytome,
syndrome carcinoïde, ménopause, grossesse)
-
cardiorespiratoire
(insuffisance cardiaque congestive, insuffisance respiratoire aiguë)
-
RGO
-
Médicamenteux
/ toxique
Le bilan
complémentaire doit comprendre:
-
Une biologie
avec
o
NFS,
plaquettes, ionogramme sanguin, urémie, créatininémie, bilan hépatique complet,
o
des LDH, une
CRP et une VS
o
une
sérologie VIH 1 et 2 peut être faite d’emblée si le contexte est évocateur.
-
Une
radiographie du thorax et une échographie abdominale (ou éventuellement un
scanner thoraco-abdominal).
Bibliographie
- Walter H. Reinhart,
Max Kuhn, Forum Med Suisse 2011 ; 11 (7) : 115-117
- Du symptôme à la prescription en
médecine générale, chapitre hyperhidrose, Yves
Melchior.
- Hyperhydrose
: du symptôme au diagnostic, traité de dermatologie Elsevier-Masson, I. Héliot Hosten.
- Hyperhydrose
: traité de dermatologie Elsevier-Masson, H Maillard, P Dumont.
- http://www.therapeutiquedermatologique.org/spip.php?article1155