Mise à jour 24/02/16

 

 

Association de Formation pour la Santé

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GROUPE DE PAIRS – OCTOBRE 2015

Bilan étiologique devant des sueurs nocturnes

Lauriane Bretaudeau

 

Sudation nocturne peu marquée

-         contrôler les conditions de sommeil (chambre surchauffée, literie trop chaude…)

-         l’alcool

-         les médicaments

-         hypersudation focale (palmaire, plantaire, axillaire)

 

 

Sudation nocturne marquée

-         fièvre, perte pondérale ou autres symptômes et argument cliniques : rechercher

o   infections chroniques (BK, brucellose, endocardite, ostéomyélite, abcès, VIH, paludisme)

o   lymphome, tumeurs solides (K prostate, adénocarcinome rénal, tumeur germinale, K médullaire thyroïde)

-         pathologie endocriniennes (hyperthyroïdie, diabète et hypoglycémie, phéochromocytome, syndrome carcinoïde, ménopause, grossesse)

-         cardiorespiratoire (insuffisance cardiaque congestive, insuffisance respiratoire aiguë)

-         RGO

-         Médicamenteux / toxique

 

 

Le bilan complémentaire doit comprendre:

-         Une biologie avec

o   NFS, plaquettes, ionogramme sanguin, urémie, créatininémie, bilan hépatique complet,

o   des LDH, une CRP et une VS

o   une sérologie VIH 1 et 2 peut être faite d’emblée si le contexte est évocateur.

-         Une radiographie du thorax et une échographie abdominale (ou éventuellement un scanner thoraco-abdominal).

 

 

 

 

Bibliographie

- Walter H. Reinhart, Max Kuhn, Forum Med Suisse 2011 ; 11 (7) : 115-117

- Du symptôme à la prescription en médecine générale, chapitre hyperhidrose, Yves Melchior.

- Hyperhydrose : du symptôme au diagnostic, traité de dermatologie Elsevier-Masson, I. Héliot Hosten.

- Hyperhydrose : traité de dermatologie Elsevier-Masson, H Maillard, P Dumont.

- http://www.therapeutiquedermatologique.org/spip.php?article1155